Le président de la Métropole et le maire de Metz s’interrogent.

À quel niveau fallait-il financer le déficit de gestion pour maintenir l’ICN à Metz ?

Des fonds injectés pendant près de 10 ans sans obligation de résultat. Le journal ne divulguera pas le montant des sommes versées avec nos impôts.

Comment ce fait-il que nos politiques soient si sensibles à l’attrait du miroir aux alouettes.

ICN Business School est « une école à impact positif sur les êtres vivants et l’environnement avec pour objectif de former des managers responsables ».

Vous pouvez chercher partout à Metz & Alentour, vous ne trouverez aucun impact sur l’écosystème. C’est surtout une école privée payante qui cherche à faire du Business, comme son nom l’indique, sur le modèle des écoles de l’élite américaine, notamment sur la bulle financière des prêts étudiants.

Nos politiques aux manettes, quand ils signent un contrat d’engagement, c’est pour accepter 15 000 € d’amende s’ils divulguent le nom d’Amazon pendant les conversations qui tiennent lieu de négociations. Bonjour la transparence de nos élus envers la population sur l’utilisation de nos deniers.

Les contrats qu’il faut signer doivent comporter des engagements mesurables avec des closes de dédommagement s’ils ne sont pas respectés.

Avec Amazon aussi vous allez être surpris si le site délocalise dans 5 ans, sans jamais atteindre les objectifs d’embauche, après que vous ayez financé l’aménagement de la circulation sur la route d’une cohue de camions en ribambelle.

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Montigny-lès-Metz Municipales 2020

Nous, Insoumis de Montigny-lès-Metz, souhaitons contribuer à l’émergence d’une liste citoyenne pour la commune avec un programme social, démocratique, écologique et contre la politique de Macron. Nous invitons tous ceux qui le voudront à participer à la construction d’un tel programme et de sa liste. La France Insoumise soutiendra cette liste.

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« Nous devons veiller à ne pas faire de la Turquie un ennemi et c’est là le rôle de nos amis »

Interview du président syrien Bashar el-Assad préenregistrée et diffusée par la télévision d’Etat

Via fr.timesofisrael

« Nous devons faire la distinction entre les objectifs ultimes ou stratégiques… et les approches tactiques »

Assad a dit qu’il ne voulait pas faire de la Turquie voisine un « ennemi » malgré l’impasse entre leurs forces dans le nord du pays, et a expliqué pourquoi il était prêt à rencontrer et à négocier avec Ankara, en tant que force occupante, mais pas avec Jérusalem.

« La différence entre eux et Israël, c’est que nous ne reconnaissons pas la légitimité de son existence en tant qu’État », a-t-il dit. « Nous ne reconnaissons pas l’existence du peuple israélien. Il n’y a pas de peuple israélien sauf celui qui a existé pendant plusieurs siècles avant Jésus-Christ, maintenant ils sont une diaspora qui est venue et a occupé la terre et a expulsé ses habitants. Alors que le peuple turc existe, qu’il est un peuple voisin et que nous avons une histoire commune. »

Assad a cependant déclaré que le président turc Recep Tayyip Erdogan lui-même était un « ennemi » en raison de politiques hostiles à la Syrie et contestés par la plupart de l’élite politique de son pays.

« Nous devons veiller à ne pas faire de la Turquie un ennemi et c’est là le rôle de nos amis », comme la Russie et l’Iran, a dit le président.

La Turquie soutient les forces rebelles syriennes qui ont combattu le gouvernement d’Assad pendant les huit années de guerre qui ont fait plus de 370 000 morts.

Ce mois-ci, Ankara a lancé une opération à travers la frontière nord de la Syrie contre les forces kurdes.

Les Kurdes ont mené une campagne militaire soutenue par les Etats-Unis contre le groupe terroriste d’Etat islamique qui a fait fuir les djihadistes du territoire syrien en mars de cette année, mais Ankara considère les forces kurdes comme des terroristes.

Abandonnés par leur allié Washington – qui, au début du mois, a retiré ses propres troupes de la zone frontalière, permettant ainsi à la Turquie d’attaquer – les Kurdes se sont tournés vers Damas qui s’est rapidement déployée et a récupéré des pans de territoire qu’elle avait perdus il y a des années.

M. Assad a déclaré que le déploiement est un prélude au rétablissement d’un contrôle total du gouvernement central sur la région dans un processus qu’il a qualifié de « progressif » et de « respectueux des nouvelles réalités sur le terrain ».

La semaine dernière, la Turquie a conclu un accord avec la Russie pour mettre fin à ses opérations qui durent depuis des semaines. L’accord prévoit le retrait des combattants kurdes syriens des zones situées le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie, en vue de créer une « zone de sécurité » où Ankara prévoit de rapatrier une partie des 3,6 millions de réfugiés syriens qu’elle accueille actuellement.

Des patrouilles mixtes turco-russes doivent entrer en action dans les zones proches de la frontière syrienne vendredi, après que le Kremlin eut déclaré que les combattants kurdes syriens s’étaient retirés conformément aux termes de l’accord entre Ankara et Moscou.

Dans l’interview diffusée jeudi, Assad a dit que l’accord était « temporaire ».

« Nous devons faire la distinction entre les objectifs ultimes ou stratégiques… et les approches tactiques », a-t-il souligné, soulignant que ses forces récupéreront finalement le territoire pris par Ankara dans sa dernière offensive.

La situation autour de la région nord-ouest d’Idlib a montré comment le régime pouvait contourner Ankara, a-t-il ajouté.

L’année dernière, la Russie et la Turquie sont parvenues à un accord de cessez-le-feu visant à protéger la région d’Idlib, qui compte trois millions d’habitants, contre un assaut total du régime.

Dans le cadre de l’accord, les forces turques se sont déployées autour d’Idlib afin d’assurer le retrait des combattants djihadistes et des rebelles alliés de la zone de désescalade qui les entoure.

Mais les opposants d’Assad n’ont pas reculé et la semaine dernière, le président syrien a déclaré que gagner le front Idlib serait la clé pour gagner la guerre. Il a noté que ses troupes avaient terminé les préparatifs d’une offensive.

La province d’Idlib est le dernier grand bastion de l’opposition qui échappe au contrôle du régime.

Brisant le silence du régime sur l’assassinat du chef de l’Etat islamique Abu Bakr al-Baghdadi par des commandos américains près d’Idlib, Assad a exprimé des doutes sur l’opération et a nié tout rôle de Damas dans celle-ci. Dans le passé, le régime syrien a accusé le groupe terroriste d’avoir été créé et d’être soutenu par les États-Unis et Israël.

« Nous ne savons pas vraiment si l’opération a eu lieu ou non. Aucun avion n’a été détecté sur les écrans radar », a-t-il affirmé.

« A-t-il vraiment été tué ? A-t-il été tué mais par une méthode différente, d’une manière très ordinaire ? A-t-il été kidnappé ? A-t-il été caché ? Ou a-t-il été enlevé et a-t-on procédé à un lifting ? Dieu seul le sait », a-t-il ajouté. « Je crois que tout ce qui concerne cette opération est un leurre. »

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Peut-il y avoir un lanceur d’alerte à Valeurs actuelles ?

Il existe des enregistrements de la version longue et non expurgée de l’entretien. Inquiet que l’enregistrement soit diffusé, voire monnayé, Christophe #Castaner, en personne, a appelé le magazine Valeurs actuelles selon l’Opinion.

L’Opinion :  

Dans un entretien de 12 pages à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles paru jeudi, Emmanuel Macron a évoqué les sujets de l’immigration, de l’islam et du communautarisme. Le choix du magazine prisé par la droite ultraconservatrice est une première depuis Jacques Chirac. Il a suscité des critiques nourries, quelques jours après l’attaque à la mosquée de Bayonne.

Un Président doit-il parler à Valeurs actuelles ? C’est la question qui tétanise l’entourage d’Emmanuel Macron lorsqu’il découvre que le chef de l’Etat s’est confié à l’hebdomadaire prisé de la droite dure et de l’extrême droite, dans l’A330 présidentiel, vendredi dernier, lors du vol retour de son voyage dans l’océan Indien. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, son bras droit, et Philippe Grangeon, son conseiller spécial, ignoraient jusqu’à lundi l’existence de cet entretien. Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, n’en était pas non plus informée.

Dès mardi, l’opération déminage est lancée. Le premier cercle diffuse des éléments de langage aux pontes de la majorité. Vite, préparer les esprits à l’expression présidentielle attendue sur l’immigration, l’islam et le communautarisme : « Le président de la République doit parler à tout le monde sans ostracisme », avancent les macronistes. De la franchise sur les sujets régaliens : « C’est important pour le pays », appuie l’un de ses proches.

Démission.  Mais en coulisses , la panique grandit lorsqu’une première version de l’interview commence à circuler. Des députés en reçoivent des échos dans des boucles Telegram de La République en marche… Emmanuel Macron s’épanche , sans filtre. Sur la forme , on y lit des propos peu châtiés du président de la République. Julien Odoul , l’élu RN qui s’en prend à une femme voilée ? « Il s’est fait baiser » , lâche-t-il dans l’A330 , suggérant que la mère de famille était militante. Sur le fond , il qualifie Eric Zemmour d’homme « intelligent » (contacté , Louis de Raguenel , rédacteur en chef de Valeurs actuelles , refuse de confirmer ces propos). 

Catastrophé , le conseiller communication du Président , Joseph Zimet , confie alors à plusieurs interlocuteurs songer à démissionner – il dément aujourd’hui ces propos rapportés de sources concordantes à l’Opinion.

Pour ce moment de confidences , le Président avait accepté l’idée qu’il n’y ait pas de relecture par son équipe , une pratique pourtant usuelle dans ce type d’exercice médiatique. Ces termes de l’échange avaient été négociés en amont entre l’hebdomadaire et le conseiller communication. « C’est OK , vous pouvez tout prendre » , confirme Emmanuel Macron lui-même au journaliste invité à bord , Louis de Raguenel. L’accord présidentiel est répété une fois l’enregistreur allumé. Ils sont trois à disposer de cette bande sonore de 41 minutes : l’interviewer , le directeur de la rédaction Geoffroy Lejeune et son numéro 2 , Tugdual Denis. Pas l’Elysée.

A la lecture de la première version , l’entourage présidentiel change d’avis. Selon nos informations , il sollicite une trentaine de modifications , que l’on retrouve dans l’édition parue jeudi.

Dans l’entourage d’Emmanuel Macron , on ne sait plus sur quel pied danser. L’ancien conseiller en communication Sylvain Fort n’a jamais été favorable à une telle opération. Qu’il ait été en contact régulier avec Louis de Raguenel , depuis que les deux jeunes hommes se sont côtoyés au « groupe Fourtou » , un cercle de communicants et de journalistes préparant la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 , n’y change rien … Pas plus que l’ex-conseillère presse Sibeth Ndiaye , malgré ses relations cordiales avec VA.  Selon plusieurs sources, Emmanuel Macron a décidé seul de l’initiative.

L’« ami Emmanuel ». L’hebdomadaire l’a abondamment mis en scène : ses relations avec le chef de l’Etat sont fluides… et ne datent pas d’hier. En 2007, Yves de Kerdrel, directeur du Journal des finances du groupe Figaro, et Emmanuel Macron, inspecteur des finances, se rencontrent à la commission Attali pour la croissance. Quand Kerdrel dirigera VA, en 2012, il dira dans le Tout-Paris qu’il dispose d’un contact à l’Elysée… son « ami Emmanuel », secrétaire général adjoint de François Hollande. Le magazine décolle et devient la tribune de « toutes les droites ». Il se vend à plus de 100 000 exemplaires, selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias. En 2016, la ligne avec Macron ministre de l’Economie est coupée.

A la même époque, d’autres contacts se nouent. Geoffroy Lejeune, tout nouveau directeur de la rédaction, rencontre le journaliste Bruno Roger-Petit, aujourd’hui conseiller mémoire à l’Elysée. Ils se croisent sur les plateaux télés et assistent ensemble à des matchs de football au parc des Princes. Depuis 2017, l’Elysée suit de près ce que publie l’hebdo conservateur. « Comme le lait sur le feu », témoigne un membre de la rédaction. Emmanuel Macron le lit attentivement. « Et dire qu’on a attaqué François Hollande pour ses confidences à Davet et Lhomme… », soupire un familier du gouvernement, ex-socialiste.

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Le premier des combats est celui des lanceurs d’alerte.

La libre pensée n’existe que par la liberté de communiquer.

En ce lundi 21 octobre 2019 cinq Gilets Jaunes de Saint-Avold battaient le pavé à Londres devant le Westminster Magistrat’s Court de Londres .. retour sur cette aventure.

https://www.gj-saintavold.com/news/2019/10/31/a-londres-en-soutien-a-julian/

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Julian Assange : l’homme traqué

Ni Hollande, ni Fabius n’ont songer une seconde à accueillir Assange après la révélation des écoutes de la vie intime des présidents français par la CIA. Un chien de garde en laisse ne mord pas la main de son maître.

https://youtu.be/90Lfo4ypzyM

Une équipe d’ARTE Reportage avait rencontré Julian Assange 3 ans jour pour jour avant cette arrestation, pensant le retrouver rapidement en homme libre. Il dort désormais dans une prison de haute sécurité de la périphérie londonienne, entouré des plus dangereux terroristes du Royaume-Uni. Il risque surtout jusqu’à 175 ans de prison aux Etats-Unis, qui réclament son extradition.

Mais que serait aujourd’hui un monde sans Julian Assange ? Et quel prix le lanceur d’alerte australien a-t-il payé pour nous permettre une meilleure compréhension de celui-ci ? Enquête sur le cas Assange, une affaire qui interroge les principes fondamentaux de notre liberté et de notre vie démocratique.

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Alors que les radars fixes ont pratiquement tous disparus, le nombre de morts sur les routes a baissé de 2,8% en septembre !

Quand les médias nous propagandent des rapports de cause à effet qui n’existent pas sur des chiffres de statistique prélevés sans réfléchir.

Via Syndicat Policiers en colère :

Le gouvernement avait accusé les Gilets jaunes de mettre la sécurité des automobilistes en danger en neutralisant les radars fixes.. Bilan ? Moins de radars fixes, c’est moins de morts sur nos routes..

Les chiffres sont implacables : les radars n’apportent rien en matière de sécurité routière. Leur seul intérêt ? Créer un impôt déguisé pour faire les poches des Français.

Taxes sur les carburants, péages, prix exorbitants du stationnement et des assurances, obsolescence programmée de certaines pièces de mécanique.. Les automobilistes sont des vaches à lait.

En raison de leurs cycles de travail atypiques, une majorité de policiers sont contraints de prendre leur véhicule pour se rendre au service. Mais alors que le budget voiture explose, les salaires, eux, ne suivent pas..

France Police – Policiers en colère a toujours pensé que les radars étaient inefficaces.

Pour être efficace, il faut traquer les chauffards (conduite dangereuse, conduite sans permis) et lutter contre l’alcool et la drogue au volant. Mais cette politique implique de déployer des patrouilles mobiles banalisées et nécessite donc des effectifs supplémentaires qui ne rapporteront jamais autant d’argent dans les caisses de l’Etat qu’un bon vieux radar fixe dissimulé en bas d’une longue descente..

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VISITE DE MACRON A LA RÉUNION : MA QUESTION AU GOUVERNEMENT

C’est vrai que Jean-Hugues aurait pu dire que vous avez parlé, madame la ministre avec Macron, d’argent et de violence faites aux femmes en Réunion, vous avez parlé, parlé, parlé…

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Une entreprise peut-elle supprimer des postes quand elle a touché le CICE ?

C’est la question à laquelle va devoir répondre le tribunal de grande instance de Marseille saisi par la CGT d’un hypermarché Carrefour. Le jugement est attendu le 21 novembre.

France Télévisions

Le groupe Carrefour a perçu 755 millions d’euros et créé 259 emplois… Soit 242 922 € de subvention par mois pour un salarié embauché.

Pour lutter contre le chômage, le gouvernement de François Hollande avait communiqué sur une mesure forte : le pacte de responsabilité et son CICE, une aide financière destinée aux entreprises. “Je propose un pacte de responsabilité aux entreprises : moins de contraintes sur leurs activités, et en même temps, une contrepartie : plus d’embauche”, annonçait François Hollande lors de son allocution du 31 décembre 2013. Les entreprises ont-elles embauché plus ? 6 ans après, Carrefour se retrouve au tribunal.

“Pour les entreprises, pour l’emploi”

C’est une première en France : Carrefour Hypermarchés est assigné devant le tribunal de grande instance de Marseille pour contournement de l’objet du CICE, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Que disait la loi ? Ce crédit d’impôt, en vigueur jusqu’à l’an dernier, avait pour objet “le financement de la compétitivité [des entreprises] à travers notamment des efforts en matière d’investissement, (…) de formation, de recrutement”. “Pour les entreprises, pour l’emploi”, résumait le gouvernement en 2014, sans fixer d’objectifs par entreprise.

Carrefour Hypermarchés a transmis à la justice des données jusqu’alors confidentielles : cette branche du groupe de grande distribution a perçu 428 millions d’euros de crédit d’impôt en 6 ans. Mais a-t-elle fait des efforts notamment pour favoriser l’emploi ? Au Nord de Marseille, l’hypermarché Carrefour Le Merlan fait travailler plus de 400 personnes. Depuis l’entrée en vigeur du CICE, il a perdu 45 emplois… et ce n’est pas fini : un nouveau projet prévoit de réduire encore les effectifs. “On était environ 400 personnes et on va perdre 100 personnes : un quart de l’effectif !” relève Yohann Nezri (CGT) Carrefour Le Merlan.

1875 postes supprimés dans les hypermarchés en 6 ans

Et ce n’est pas le seul magasin dans ce cas. Steve Doudet, l’avocat de la CGT qui porte l’affaire en justice, s’est penché sur les bilans sociaux de la Société Carrefour Hypermarchés. “Il y avait 61 513 salariés en 2013 ; en 2018, il ne sont plus que 59 638.” Soit 1875 postes supprimés. “Nous voyons des salariés perdre leur emploi pendant que dans ce temps là on bénéficie des aides publiques à l’emploi. Il y a une incohérence mais surtout un scandale.”

La filiale Carrefour Hypermarchés aurait-elle investi son crédit d’impôt… en oubliant l’emploi ? Le groupe Carrefour, lui, estime avoir respecté les objectifs du CICE. Car si la filiale Carrefour Hypermarchés a supprimé des postes, d’autres branches du groupe auraient créé des emplois.

Au périmètre de tout Carrefour, le nombre d’emplois est le même. Il y a peut être moins besoin d’emploi dans les hypermarchés par rapport à il y a 30 ou 40 ans. Vous en aurez plus dans d’autres formats, vous en aurez plus dans le digital. Donc au total sur une activité de distribution sur le territoire, vous avez une entreprise qui maintient son niveau d’emploi et qui investit.

Laurent Vallée, Secrétaire Général du Groupe Carrefour
à France 2

Sur la durée du CICE, les effectifs de tout le groupe en France ont gagné 259 salariés, sur plus de 100 000. Pendant que le groupe Carrefour percevait au total 755 millions d’euros de Crédit d’Impôt pour la Compétivité… et l’Emploi, donc.

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La vision néo-impériale En Marche

Ce quartier de Metz, où l’on a démoli l’hôpital Bon Secours pour construire des appartements, a pris le nom de cœur Impérial.

C’est sans doute pour impressionner les futurs acheteurs en jouant sur le prestige de l’occupation Allemande sous un régime d’apparat à la Bismarck.

Nous voyons se dresser des pans de bétons au raz du trottoir. Ils sont arrondis à l’angle des rues pour faire joli, mais point de verdure. Les concepteurs, un bien grand mot pour des agents de la calculette, ont fait fi de la végétalisation du cœur de la ville. Sans doute y aura-t-il une cour intérieur privative, avec quelques carrés de verdure interdits aux chiens, sans intérêt évidement pour l’intérêt général.

Il n’y aura donc pas d’espace vert pour réguler le climat urbain. Qu’importe, ces habitants là auront tous une climatisation avec des filtres à air aux essences essentielles.

Il n’y aura pas non plus de mixité sociale. La concentration des richesses au centre des agglomérations fait monter les logements aux enchères, au bénéfice des financiers. Les pauvres sont alors expulsés par la force centrifuge du libéralisme, cette liberté des uns au détriment des autres. Restera au centre l’entre soi des bien lotis qui, ayant peur que la banlieue descende un jour sur la ville, ne sauront faire d’autre choix que sécuriser les grilles d’entrée avec des caméras à reconnaissance faciale, le délit de faciès banalisé en somme.

Une ville pilotée par des gens à calculette qui regardent l’avenir dans un rétroviseur ne peut être qu’En Marche arrière.

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